La Traduction d’une oeuvre littéraire : Le cas de Chroniques de Mvoutessi 2 : Na Mongô ou Le Voyage à Ebolowa de Guillaume Oyônô-Mbia Literary Translation translation jobs
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La Traduction d’une oeuvre littéraire : Le cas de Chroniques de Mvoutessi 2 : Na Mongô ou Le Voyage à Ebolowa de Guillaume Oyônô-Mbia



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Abstract:

Samuel Oladipo KolawoleLiterary translation may be said to have the greatest number of peculiar problems and these largely depend on who is translating and what he knows. This paper is an attempt to examine the challenges that literary translators are confronted when translating from one language into another. These problems include structural, linguistic, psychological cultural and even style. This paper discovers that language and culture are closely related and one is actually indispensable to the other. This paper is also significant because it proves that even though problems exist in literary translation, yet, vital stylistic and semantic initiatives can be faithfully transferred into another language.

Introduction

         La littérature est selon J.P. Sartre «Un ensemble des écrits généraux, fictifs et scientifiques sur une discipline. » Il ressort de cette proposition que la littérature est un art de communication et elle implique deux agents distincts – l’écrivain et le lecteur. La littérature est née directement de la culture; elle est une manifestation de la culture. 

       L’ouvre littérature est donc tout ce qui concerne la création ou l’étude en matière de littérature, ou bien les œuvres qui concernent les lettres par opposition aux sciences. Elles prennent une forme ou une autre suivant les objectifs du créateur ou de l’écrivain. Il existe en littérature trois genres : poésie, théâtre, et roman. Chaque genre a sa norme stylistique, linguistique ou extra – linguistique, donc, traduire un texte littéraire implique plusieurs considérations. Par exemple le traducteur doit considérer de quel genre il s’agit, quelles sont les caractéristiques de ce genre etc. Avec telles considérations il sera impossible de proposer un texte théâtral comme étant un texte en prose ou poétique.

       La valeur esthétique d’une œuvre littérature peut se contraster facilement avec le pragmatisme des œuvres scientifiques et techniques. La traduction littérature considère beaucoup le style du texte à traduire et elle reconnaît une certaine liberté lorsqu’il s’agit de la poésie et du roman. Très souvent, le traducteur d’une œuvre littéraire a recours aux adaptations afin de produire une bonne traduction. Aussi, la traduction littéraire exige beaucoup d’imagination.

       La traduction du style littéraire implique également une connaissance de la langue littéraire qui, selon, Charles Bally, n’est que la somme et la résultante des styles individuelles. Pour répondre au but de notre recherche ici, nous allons parler de trois genres, les plus connus l’œuvre littéraire, à savoir le roman, la poésie et le théâtre.

    Le roman est, selon Giroudet (1976:1834) :

        Une œuvre en prose dans laquelle l’auteur cherche à exciter l’intérêt

        par le récit d’aventurés ou d’exploit, la peinture des mœurs, de

        passion plus ou moins extraordinaire 

Certains hommes littéraires définissent aussi le roman comme quelque chose qui peut servir d’instrument des propagandes politique ou d’actions morales. Ce qui importe c’est que le roman ne peut jamais apparaît que d’une forme prosaïque. Parmi les types de roman, nous pouvons avoir ; romans de mœurs, romans d’aventures, épistolaires, historiques, policiers etc. et parmi les romanciers les plus connus sont J. J. Rousseau, Gustave Flaubert, Mongo Betti, Wole Soyinka, Chinua Achebe, Camara Laye etc.  La traduction d’un roman implique une connaissance non seulement des objectifs des romanciers, c’est – à – dire sa psychologie mais aussi un rendement fidèle des ressources linguistiques du texte original.

         Une œuvre théâtrale quant a elle, comprend toutes les œuvres écrites sous forme de dialogue ou de monologue. Elle est destinée à être dramatisée par les personnages devant un public. Il y a toujours, dans une pièce de théâtre, les actes et les scènes. Traduire une pièce de théâtre implique une considération des assistances auxquels la pièce est destinée.

       La poésie est tout a fait différente des autres œuvres littéraires par la structure et par la forme. La plupart des temps, les poèmes sont écrits, en vers et en strophes. Les types de la poésie comprennent les sonnets, les alexandrins, les couplets et les ballades. La traduction des poèmes est difficile car il est rare de pouvoir reproduire le contenu et la forme en même temps donc la forme est souvent sacrifiée.

      Comme nous avons déjà remarque, le but principal de tout traducteur c’est de produire dans la Langue d’Arrivée (LA)  l’équivalent naturel le plus proche du message et de la langue de départ quant au style et quant au sens. Il convient de dire ici que, pour réussir à cette tache. Le traducteur doit connaître toutes les nuances de le Langue d’Arrivée et posséder toutes les ressources de la Langue de Départ (LD). Autrement dit, la grammaire et le vocabulaire ne doivent avoir aucun secret pour lui et selon Ahmadou Mahtar M’bou (1979) cité par Ade Ojo (1976 :291).

      Percer les secrets d’une langue, accéder aux grandes œuvres qu’elle a

      suscitées, c’est déjà commencer à saisir d’un peuple…, Lire un poète,

      un romancier ou saisir un philosophe, ce n’est pas se seulement converser

      avec lui mais par son intermédiaire, saisir l’âme de la communauté

       culturelle à laquelle il s’identifie .

    D’après Ade-Ojo, un traducteur engagé est , celui qui combine la personnalité d’un linguiste, d’un érudit très cultivé, d’un artiste et d’un écrivain créatif et qui, grâce  à son travail énorme d’analyse exige l’élaboration et la reformation que l’activité traduisante entraîne. En tant qu’un agent d’échange interculturel et de compréhension, le traducteur doit démontrer dans son œuvre une compétence naturelle ou acquise, il doit être doué de la connaissance de la documentation sociale, culturelle, et littéraire du texte de départ dont il s’agit. A cause de cette exigence linguistique et extra linguistique de la traduction, le traducteur, surtout, littéraire doit se renseigner sur les deux sociétés dont il s’agit.

Quelques problèmes relatifs à la traduction d’une oeuvre littéraire 

i. Problèmes Cultures

La culture est un système complet des habitudes et du comportement auxquels la langue est étroitement liée. Néanmoins, il faut dire qu’une langue peut traverser de différentes frontières culturelles. Le sens d’un mot ou d’une expression est donc dérivé, dans une grande mesure, de sa culture. Le sens est alors un lien primordial entre culture et langue et puisque la traduction n’est pas un simple procédé linguistique, une compréhension culturelle s’impose, car le traducteur est sensé produire des équivalences et là ou il n’y en a pas, il y aura des difficultés.

     A titre d’exemple, un européen qui n’est pas familier avec la réalité historique ou expérimentable de l’Afrique le trouvera presque impossible de les comprendre net de les traduire dans une autre langue. Le traducteur littéraire doit considérer le fait, en traduisant, qu’il a affaire avec deux cultures en contact. Il doit avoir recours à la « restructure des systèmes culturels des signes linguistiques » et pour accomplir cette tache, la restructure de signifié doit être accompagnés par une compréhension du système grammatical et structural de la langue d’Arrivée. Pour faire face à ce problème culturel, le traducteur du texte littéraire doit avoir recours à l’adaptation et à l’équivalence afin de donner l’effet convenable au texte de départ.

ii. Problème linguistique

Toute langue possède sa propre métaphysique et c’est ceci qui détermine, en majeure partie l’esprit de la nation et les normes de comportement. Selon Whorf, cité par Penn (1972: 212)

     The background linguistic system (…) of each language is itself the

     shaper of ideas, the program and guide for the individual mental activity

      for this analysis of impression

La question qui se pose d’après cette hypothèse, c’est ceci; est-ce la grammaire de la langue qui détermine et limite le champs d’activité mentale ou bien, est-ce qu’elle influence seulement les idées de l’individu et les activités mentales ?

Rapoport (1956) donnant (semble - t- il) une réponse à ces questions affirme que c’est la langue qui détermine notre pensée et pour bien traduire la pensée de l’auteur, le traducteur doit connaître les langues car la structure et le vocabulaire doivent positivement influencer la qualité de traduction. Stuggard (1959), cité par Lambert (1964 :17), affirme que :

       Chaque unité linguistique est liée avec sa langue à elle,… Cette unité

        linguistique trouve un moyen de manifestation pour son tableau du

        monde et pour sa position intérieure, précisément dans la langue.

Il ressort de cette opinion que la traduction qui veut remplacer un système linguistique par un autre va rencontrer quelques difficultés. Le traducteur doit faire attention au style, au langage, au vocabulaire et à la démarche de la langue de LA pour pouvoir produire une traduction exacte de texte de LD. Par exemple, un traducteur moins doué dans la stylistique des deux langues traduirait « Il n’y a rien de tel que… » par « There is no such thing as… » alors qu’en bon anglais, « There is nothing like… » serait plus acceptable.

iii. Problèmes psychologiques

La psychologie, c’est l’étude scientifique des faits psychiques. Puisque la langue d’un peuple, c’est son esprit, le traducteur d’un texte littéraire doit tenir complet de la mentalité du peuple auquel vise son œuvre. Le traducteur aura le problème à traduire la mentalité d’un autre peuple. Il ne sera pas inutile ici de dire que la langue est la pensée comme la pensée est aussi la langue. La pensée personnelle du traducteur peut donc influencer sa traduction. Or, chaque genre

littéraire exige un talent psychanalytique. Le traducteur littéraire doit donc essayer de contrôler ses émotions et ses sentiments pour pouvoir transmettre le sentiment et l’émotion de l’auteur du texte original, afin de créer l’effet voulu.

iv. Problème de Faux Amis

L’expression, ‘faux amis’ a été employée pour la première fois par Koessler et Dearocquigny (12) dans leurs livres « Les faux amis ou les trahison du vocabulaire anglais (Vulbert, 1928). Les faux amis du traducteur, sont ; Selon Vinay et Darbelnet (1976 :70):

      Ces mots qui se correspondent d’une langue à l’autre par l’étymologie

       et par la forme mais qui, ayant évolue au sein de deux langues, et

       partant de deux civilisations différentes, ont pris des sens différents.

Les faux amis peuvent être sémantique, stylistique ou phraséologique. Le problème de faux amis d’après la définition déjà cité, relève du fait que le traducteur a affaires aux contacts culturels et il convient de dire que plus des langues viennent en contact, plus la possibilité de trouver des mots ayant les mêmes sens ou les mêmes formes.

     Le traducteur qui a toujours recours au procédé de la traduction littérale, dite mot à mot commettra beaucoup d’erreurs sémantiques et stylistiques. Donc, le traducteur doit être doué de la connaissance de la sémantique et  il doit pouvoir faire une distinction entre la stylistique française et celle de l’Anglais parce qu’une fois cette distinction est comprise, le traducteur sera moins porté à commettre l’erreur qui consiste à traduire le mot français par son équivalent vis-à-vis anglais de même racine.

v. Problème d’Equivalence

L’équivalence consiste à rendre compte de la même situation dans l’original en ayant recours à une rédaction entièrement différente. Le problème de l’équivalence relève de l’impossibilité de la traduction par moyen d’équivalent exact dans une langue même pour le mot le plus concret dans une autre langue. Le langage littéraire est symbolique et connotatif, ceci pose de problèmes aux traducteurs d’une œuvre littéraire. Une bonne traduction littéraire est donc celle dont la juste valeur de l’œuvre originale est ainsi complètement transfusée pour être distinctement comprise que pour être sentie par un natif du pays auquel la langue appartient comme elle a été comprise par ceux qui parlent la langue du texte original. Le traducteur littéraire doit être capable de faire une antique littéraire et non-littéraire du texte à traduire puisqu’ il a à évaluer la qualité du texte avant de traduire.

v. Le probleme d'equivalence

Le problème d’équivalence se pose surtout quand il s’agit de la traduction des expressions idiomatiques, des cliches et des proverbes. Prenons par exemple le traducteur qui doit traduire « Too many cooks spoil the broth », Il ne peut pas traduire mot - à - mot car il tombera en faute sémantique et phraséologique. Il a donc à chercher un équivalent dans la langue d’Arrivée. Le problème c’est comment trouver donc un équivalent sémantique exact qui correspondra au message du texte original. Ce que nous voulons faire comprendre, c’est quelle concept à traduire existe au même niveau sémantique dans les deux langues en question mais sa représentation linguistique dans les deux langues est différente. C’est ainsi que « Too many cooks spoil the broth » sera traduit en français par « Deux patrons font chavirer la barque ».

Quelques problèmes particuliers  la traduction de Chroniques De Mvoutessi 2 : Na Mongo ou Le Voyage a Ebolowa d’Oyono Mbia

Au cours de la traduction pratique de notre texte pour le diplôme de Maîtrise, nous avons eu pas mal de difficultés. Nous allons tout simplement parler des cas les plus prononcés.

i. Le Problème Structural

Notre texte est divisé en quatre parties chacune ayant un sous–titre à elle. Nous avons tout d’abord essayé de traduire sans forcement obéir à la structure ou à la division du texte original puisqu’il y a une continuité de l’intrique. Mais, considérant l’effet que cela a eu sur le message, nous avons gardé cette division pour assurer l’unité entre le texte original et notre traduction parce que nous comptons être fidèle à l’auteur. Il est à mentionner ici que le travail de fidélité à la structure globale du texte n’était pas facile compte tenu du fait que nous avons travaillé dans deux langues et deux cultures tout à fait différentes.

ii.  La traduction du titre

Après des murs moments de réflexions et d’autocritiques, nous avons fini par considérer ces trois options pour la traduction de Chroniques de Mvoutessi 2 : Na Mongo ou Le voyage à Ebolowa :

Stories from Mvoutessi 2 : Na Mongo or The Journey to Ebolowa

Chronicles of Mvoutessi 2 : Na Mongo or The Journey to Ebolowa

Reports from Mvoutessi 2 : Na Mongo or The Journey to Ebolowa

     La première option nous a paru moins intéressante parce que le terme ‘stories’ semble trop vague par rapport au terme. « Chroniques » du texte original. Nous avons dû donc le rejeter finalement à cause de sa univocité car le terme ‘stories’ peut aussi traduire ‘histoire’, ce qui nous renvoyait à l’étude historique dont la perspective serait plus large qu’un simple roman comme le notre.

     La troisième considération nous a paru, elle aussi, moins convenable, Nous avons remarqué que le mot ‘report’ rapetisse « Chroniques » et qu’il ne signifie qu’un rapport ou un compte-rendu d’un événement. ‘Reports’ tend plus au plan de l’entendement. Ainsi, nous avons constaté que le titre «Reports from Mvoutessi » ne provoquerait pas les premiers sentiments dûs à un roman de son genre. Nous avons fini par choisir la deuxième option « Chronicles of Mvoutessi 2 : Na Mongo or The Journey to Ebolowa » pour des raisons suivantes: 

   Ce titre est tout d’abord une traduction littérale du titre original et généralement, il est accepté que la traduction littérale, dite mot–à–mot soit le meilleur procédé de traduction pourvu qu’elle produit le même effet communicatif et sémantique, que le texte original. En outre, nous avons choisi le titre tenant compte qu’il est aussi complet, simple et aussi succincte que le titre du texte original.

iii.   Problème de la traduction des éléments culturels

Oyono – Mbia l’auteur de notre texte a employé beaucoup de mots tires de la langue camerounaise sans les expliquer, bien que ces concept soient propres a la culture des peuples camerounais. Ce genre de concept est selon Florin (1981 :67), appelée ‘relia’: c’est – à– dire :

       Words and combination of words denoting objects and concepts

       characteristic of the way of life, culture, social and historical

       development of one nation and alien to another.

Selon lui, ces éléments socioculturels qui n’ont aucun équivalent exact en d’autres langues ne peuvent pas donc être traduits par des moyens ordinaires mais par des approches particulières. L’emploi de ces concepts nous a posé beaucoup de problèmes au cours de notre étude. D’abord, nous avons eu la difficulté de l’intradusibilité culturelle car pour pouvoir produire une bonne traduction de ces termes, il nous faudrait une connaissance du milieu culturel dans lequel le texte a été écrit. Nous avons, pour objectif dans cette étude, eu recours à l’emprunt. Il faut noter ici que l’auteur lui-même a emprunté quelques noms ou quelques concepts de la culture camerounaise. Ce procédé, c’est–à–dire, l’emprunt, relève, sans doute de l’impossibilité de traduire ces concepts de la langue camerounaise. Nous avons trouvé que ce procédé, nous avons pu gardé la couleur locale invoquée par l’auteur. A part ces raisons, ce procède nous a aidé à ne pas avoir recours volontairement pour des effets linguistiques.

Parmi les mots ou des concepts culturels que nous avons empruntés sont ‘nyeng’, ‘mvet’, ‘zong’. Aussi nous avons rencontré certains termes qui ne sont pas bien compris au Nigeria a cause de la divergence de culture politique, par exemple, les termes ‘préfet’ et ‘sous-préfet’ sont inconnus dans la culture politique nigériane. Nous avons donc fait une adaptation, de notre culture politique. C’est ainsi que les concepts cités sont traduits par ‘Administrator’ et ‘Assistant Administrator’. Le mot ‘Tita’ a été traduit par ‘papa’ nous avons fait ici une adaptation.

iv.   Problème Stylistique

Le problème de stylistique s’est posé au cours de la traduction de notre texte. Nous avons constaté des différences dans l’ordre des mots que présentent deux langues rapprocheuses. Ces distinctions entre l’ordre des mots et la démarche des deux langues nous ont posé de difficultés, et puisqu il n’est pas tout a fait permis au traducteur d’un texte littéraire d’embellir le texte original, nous avons été obligé d’effectuer quelques modifications stylistiques. Nous allons en titre d’exemple citer quelques passages tires du texte :

L.D. Je n’oublierai pas de sitôt le spectacle que m’offrit le

visage de ma pauvre collaboratrice lorsque Marie – Thérèse,

la prenant au mot, se mit a chanter ‘con espressione’ (p.28).

L.A. It will take me some time to forget my assistant’s sight when Mari-

Thérèse, taking her at her word, started sing ‘con espressione’.

   

L.D. Nous autres villageois….

L.A We villagers….

Ici, le renforcement lexical est obtenu par d’autres moyen que la répétition.

L.D. Je ne mets jamais la bouche dans une souche d’arbre creuse

pour étouffer mes paroles. Bien au contraire, je frappe toujours

à l’endroit ou le tronc de arbre que je veux abattre est le plus voûte

Pour en avoir plus vite fini’ (p.27).

L.A. I never like beating about the bush, on the contrary, I always like

to go straight to my point in order to finish it fast.

Ici, nous avons fait quelques modifications stylistiques pour résoudre le problème sans fausser le sens.

vi.  Problème des Faux Amis

Nous avons aussi rencontré des mots dont leurs formes se ressemblent mais qui au sein des deux langues partagent des divergences sémantiques, au cours de notre traduction. Ceci nous renvoie aux idées de faux amis qui selon Darbelnet, sont des : 

                ‘mot, qui, d’une langue à l’autre, semblent avoir le même sens parce

                qu’ils sont de même origine, mais qui ont en fait des sens différents

                par suite d’une évolution séparée’ 

A titre d’exemple, nous allons donner quelques faux amis tires de notre texte :

Homonyme                    Sens en Français              Sens en Anglais

Habits (p.10)                    coutumes                               habit, attitude

Loin (p.10)                       echine                                          far

Coin (p.25)                     corner                                        piece, monnaie

Sales (p.38)                     dirty                                          vente

Assistance (p. 27)            etre present                                aide                                       

Or .52                         minerale        

                                                                 

 Il y a beaucoup d’autres exemples. Il convient de dire que les exemples cités ci-dessus sont faux amis sémantiques, c’est-à-dire dont les formes se ressemblent mais qui, au sens des deux langues partagent des divergences sémantiques. Certains faux amis syntaxiques ont figuré dans le texte, par exemple, nous allons citer seulement trois de ces faux amis :

L.D. : ‘… Lors qu’il portait des beaux habits’ p.10

Sens fautif …. ‘When he was carrying beautiful dresses’.

Sens vérifiable … ‘when he was putting up beautiful clothes’.

L.D.: ‘Na Mongo a raison’.

Sens fautif: ‘Na Mongô has reason’.

Sens vérifiable: ‘Na Mongô is right’.

L.D.: ‘En pensant, acheva le brave homme, en pensant’ (p.8).

Sens fautif: ‘Thinking, the brave man concluded, thinking…’

Sens vérifiable : ‘Thinking, concluded the decent chap, ….thinking’.

Avec ces constatations, nous avons conclu qu’il sera dangereux de traduire ces expressions à première vue sans considérer leur contexte ou leurs entourages conceptuels. Nous avons, pour produire une bonne traduction de ces concepts eu recours au contexte. Après avoir compris leurs contextes, nous avons essayé de produire des équivalents les plus convenables.

Conclusion

Le phénomène de traduction, qu’on le veuille ou pas, va continuer a se manifester, une fois qu’à travers le monde, il y a contact des peuples ; il y a des échanges entre les hommes. L’importance et le besoin des traducteurs vont croître quelque soit le temps ou le lieu parce que les contacts entre les hommes sont désormais inévitables.

     Au départ de notre étude, nous avons propose d’étudier les problèmes qui se posent à la traduction d’une œuvre littéraire. Nous sommes enfin arrivés à l’autre bout de notre étude. Nous espérons qu’avec notre travail, le lecteur aura une traduction intéressante de Chroniques d’ Mvoutessi 2 : Na Mongo ou le Voyage à Ebolowa, une œuvre de Guillaume Oyônô-Mbia. On ne pourrait plus donc parler de l’impossibilité de la traduction que soutient une école de pensée puisque nous espérons que notre texte serait lu et compris par le lecteur de la langue anglaise surtout d’Afrique anglophone.

      Nous avons dans cette œuvre révélé les différents types de problèmes se posant à la traduction d’une œuvre littéraire générale et certains des problèmes rencontrés au cours de la traduction de notre texte choisi, Chroniques de Mvoutessi 2. Na Mongo ou Le voyage à Ebolowa. Nous avons constaté que, pour pouvoir produire une bonne traduction d’un texte littéraire que se soit, il faut que le traducteur soit bilingue ou multilinque. Il doit aussi avoir la connaissance des cultures dont il s’agit dans le texte à traduire.

     Nous aimerions signaler, en guise de conclusion, que la tâche de la traduction n’est pas facile, car, comme nous l’avons constaté, c’est presque impossible de produire une traduction exacte, en ce qui concerne la structure, la forme, le message.

      Nous avons remarqué que, même si un traducteur traduit le même texte cinq fois, il n’aura jamais le même résultat. Néanmoins, nous avons essayé de produire l’équivalent naturel le plus proche que nous puissions, en respectant les critères de qualité que l’activité traduisant exigé.

Références

Ade Ojo, S.A. (1976): The Role of the Translator of African Written Literature in Intercultural Consciousness and Relationship, in Meta: Journal of Translators, Vol. 31, no. 3, pp. 293-296

Aire, Victor (1976): African Literature and the Problem of Evaluation, in West African Journal of Modern Languages, Vol. 2, pp. 38-44.

Cary, B. (1957) « Traduction et Poésie », Babel, No. 1, Vol. III

Catford, J.C. (1965): A Linguistic Theory of Translation, London, Oxford University Press.

Flamand, J. (1983) : Ecrire et traduire sur la voie de création, Ottawa, Les Editions de Vermillon

Giroudet, J. et al (1976): LOGOS, Grand dictionnaire de la langue française, Tome II, Bordas

Haeseryn, R. (1977): The Roles of Specialized Non Literary Translation in the Development of the Vocabulary of General and Specialized Language, Babel, No 3, Vol. XXIII

Lambert, M. (1964) : La Traduction, il y 4000 ans, Babel, Vol X, No. 1.

Larose, R.(1989) : théories Contemporaines de la traduction (2e ed.), Québec, Presses de l’Université de Québec.

Monkerdji (1976): La traduction et la coopération culturelle internationale : Colloque International organisé avec le concours de l’UNESCO, Sofia

Sartre, J. P (1948) : Qu’est-ce que la littérature, Paris, Gallimard.

Nicholay Chukwusky (1981): Literature Brings People Together in La traduction et la coopération culturelle internationale : Colloque international organisé avec concours de l’Unesco.

Penn, J.M. (1964): Linguistic Relativity versus Innate Ideas, Mouton, The Hague.

Ukoyen, J.P.(1998): La Littérature africaine moderne en traduction: Problèmes, perspectives et Contributions à la Culture national et universelle, in Ogun Journal of Foreign Languages, No1., Vol. 1, pp. 1-13.

Vinay, J.P. et Darbelnet, J. (1976) : Stylistique comparée du français et de l’anglais, Paris, Didier.

* Dr Samuel Oladiipo Kolawole is a Senior Lecturer at the Department of French, University of Ado-Ekiti, Nigeria. He is the current Dean, Faculty of Arts of the University. He is a specialist in literary and pragmatic translation. He has published many articles on translation. He can be reached through his samueloladiipo@yahoo.ca.



Published - August 2009









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