Ecueils De La Traduction Au Cinema : Les Sous-Titres Et Le Role Du Traducteur-Adaptateur Français translation jobs
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Ecueils De La Traduction Au Cinema : Les Sous-Titres Et Le Role Du Traducteur-Adaptateur



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"Un'altra lingua perde il suo
carattere e muore nella vostra,
quando la vostra nel riceverla
perde il carattere suo proprio,
benché non violi le sue regole
grammaticali"

(Giacomo Leopardi)[1]

La plus grande ambition du cinéma muet était de se servir du langage naturel pour communiquer ses messages et d'utiliser un langage cinématographique pur, complet et rigoureux qui n'eût pas besoin d'interventions externes pour être compris. Le caractère essentiel de ce langage devait être son universalité ; il devait être la solution pour contourner l'obstacle de la diversité des langues nationales. En d'autres termes, il devait réaliser le rêve ancien d'un"espéranto visuel" ;il devait être le meilleur moyen pour les peuples de se parler.

Depuis le jour où le cinéma a commencé à "parler", l'importance d'avoir un texte clair et compréhensible pour le public est devenu une réalité et la nécessité de traduire ce texte un must. En d'autres termes, il a paru tout de suite évident qu'une sorte de transposition des films de la langue de départ à la langue d'arrivée était nécessaire pourque le spectateur puisse comprendre le contenu du film, au-delà de l'image :d'où la naissance de la traduction cinématographique.

Dès le début, les deux techniques utilisées pour faire passer les films d'une langue à une autre furent le sous-titrage et le doublage. Dans les deux cas, il s'agissait d'effectuer une transposition linguistique comportant diverses implications : le passage d'une structure linguistique à une autre, le passage d'un code oral à un code écrit ainsi que celui d'une culture à une autre. Nous comprenons donc les difficultés auxquelles doivent faire face les traducteurs lorsqu'ils sont obligés d'appliquer leurs connaissances et leurs pratiques traductives à une matière aussi complexe dont les composants ne s'adressent pas seulement à un aspect des capacités perceptives humaines, dans le cas d'espèce, la vue et louïe, mais incluent également des aspects verbaux et non verbaux incompréhensibles par une simple analyselittérale.

Généralement un des problèmes fondamentauxque pose la traduction d'un texte quelconque (écrit et oral) est la question de la méthode à utiliser pour faire passer un message d'une langue à une autre avec un maximum d'efficacité. La traduction est en effet l'adaptation du message original à une culture étrangère et elle se donne pour objectif de communiquer des contenus et des notions et non pas seulement des mots ;la communication implique la volonté d'émettre un message qui soit partagé par l'émetteur et le récepteur au-delà de la question de l'équivalence des mots employés.

L'équivalence traductive entre deux langues ne correspond pas nécessairement à une équivalence totale du contenu sémantique étant donné que les langues diffèrent pour ce qu'elles doivent exprimer et non pour ce qu'elles peuvent exprimer, comme le soutient Roman Jakobson, l'éminent linguiste russe[2] .

Nous concentrerons notre attention sur la technique du sous-titrage pour analyser de près les difficultés principales concernant ce type de transposition linguistique dans le cadre du cinéma.

Au-delà des problèmes techniques et purement pratiques liés à la réalisation des sous-titres, ce qui nous intéresse le plus est le travail du traducteur-adaptateur dont la tâche est de rendre, sous forme écrite, le film accessible au public en essayant de garder au maximum son contenu et en produisant les mêmes effets que le texte original.

Facile à dire mais pas à faire. En effet, pour arriver à ce résultat, il faut surmonter deux difficultés de base : l'espace restreint dont on dispose (nombre de signes) et le type de transposition linguistique à effectuer. Cette dernière opération ne pose pas simplement les problèmes traditionnels liés au passage d'une langue à une autre ; elle est bien plus difficile car le traducteur doit opérer une vraie conversion du texte de la forme orale à la forme écrite. Compte tenu de ce que nous venons de dire, pour qu'il soit possible d'arriver à un résultat satisfaisant, il est important de ne pas oublier les aspects qui caractérisent le langage oral et le langage écrit et, à partir de cela, opérer les transformations nécessaires pour transmettre de manière optimale le dialogue original.

Nous pouvons définir les caractéristiques générales des sous-titres comme suit : concision, simplicité syntaxique et clarté. Il s'agit d'une sorte de " traduction ouverte "[3] car elle n'est pas tout à fait fidèle au texte de départ - et ceux qui connaissent bien les deux langues employées dans un film peuvent remarquer les erreurs de traduction bien souvent présentes dans les sous-titres - et elle est fragmentaire étant donné qu'elle se borne à reproduire les aspects lexicaux et syntaxiques du dialogue original, mais sans restituer l'atmosphère ou les variations de sens données par les voix, les intonations, les accents, etc.En d'autres termes, loin d'être complètement exhaustifs, les sous-titres obligent le public à faire constamment référence aux voix de la bande-son originale, aux variations d'intonations et aux images pour saisir la signification des mots qui sont imprimés sur l'écran. Il est souvent impossible d'exprimer sous forme écrite tous les effets fonctionnels (communicatifs) des composants du langage non verbal. Dans lœuvre originale le texte parlé est étroitement lié aux images ; dans la traduction effectuée en vue du sous-titrage, il faut prendre en compte le fait que les sous-titres doivent correspondre d'un côté à l'image (scènes, faits et gestes, communications non verbales) et, de l'autre, à la communication non verbale (ton de la voix, emphase, etc.). C'est pour cela que le processus de traduction des sous-titres se base sur les choix que le traducteur-adaptateur doit effectuer pour décider ce qu'il faut traduire et ce qui peut être passé sous silence sans risquer de mettre en cause la compréhension du texte et sans altérer les informations contenues dans l'original. Evidemment il nexiste pas de règles avérées qui établissent les stratégies à suivre pour produire de bons sous-titres ; il faut à chaque fois s'adapter au contexte ou aux exigences spécifiques du public auquel les sous-titres sont destinés. Quoi qu'il en soit, il est clair que le type de traduction à effectuer pour les sous-titres est de nature " oblique " dans la mesure où il s'agit de passer d'un message émis sous forme orale dans la langue de départ à un texte écrit dans la langue d'arrivée.

Sans vouloir confiner la traduction des films dans des schémas prédéterminés, nous pouvons définir le processus de création des sous-titres comme le résultat de trois opérations complémentaires :

1)     traduction du texte cinématographique et de tous les codes évoqués plus haut, qui ne se limitent pas aux aspects verbaux du langage ;

2)     conversion d'un texte présenté sous une forme orale en un texte présenté sous une forme écrite ;

3)     adaptation-réduction du texte suivant les contraintes techniques imposées par le film.

" La traduction doit être production et non reproduction " (selon une définition d'Henri Meschonnic), affirmation qui se révèle encore plus vraie si nous faisons référence au champ cinématographique. Dans ce contexte plus que dans d'autres, il est impossible d'opérer un transcodage du texte d'une langue dans une autre ; on ne peut pas traduire les dialogues originaux par des équivalents dans la langue d'arrivée. Il est nécessaire de concentrer tout le pouvoir communicatif des divers codes utilisés dans le film en quelques lignes, le texte-ciblepuisant toute sa force dans l'expressivité des mots qui apparaissent sur l'écran. En d'autres termes, le traducteur-adaptateur est obligé de faire une sélection sévère des éléments communicatifs et de choisir le moindre mal en distinguant les éléments textuels fonctionnels de ceux qui sont accessoires. La restitution du message doit être le pivot autour duquel tourne le travail du traducteur ; le message entendu constitue l'unité minimale sur laquelle porte l'opération traductive. Traduire, dans ce contexte précis, signifie remplacer un message, ou une partie de celui-ci, énoncé dans une langue déterminée, par un autre message équivalent énoncé dans une autre langue et à travers un autre canal, c'est-à-dire passer du langage oral au langage écrit. Entendue dans ce sens, la traduction n'équivaut pas au passage direct d'une langue à une autre, mais à la succession d'étapes consistant " à comprendre le texte original, à déverbaliser sa forme linguistique et à exprimer dans une autre langue les idées comprises et les sentiments ressentis. " (Lederer, La traduction aujourd'hui, Hachette, Paris, 1994 : 11) Cette compréhension du sens textuel suppose, de la part du traducteur, une compétence globale, linguistique et extralinguistique. En outre, la bonne connaissance de la langue de départ et la maîtrise de celle d'arrivée, auxquelles s'ajoute un certain savoir encyclopédique, ouvrent l'accès au sens original. Exprimer ce sens équivaut à le formuler de la façon la plus pertinente en fonction des idées communiquées et non des mots prononcés. Le traducteur est comme un " auteur en second" (Lederer, 1994 : 176) : sa tâche est celle de garder le sens et l'effet de l'original en adoptant la même procédure que l' "auteur premier", lequel construit la phrase de façon à exprimer sa propre pensée tout en choisissant la forme phrastique la plus adaptée. De la même manière, donc, le traducteur reproduit le contenu " à l'identique " en choisissant une autre forme respectant l'usage de la langue d'arrivée et équivalente à celle de l'original.

Dans le cas du sous-titrage, en particulier, le travail du traducteur vise la précision des choix lexicaux dans la langue d'arrivée de manière à exprimer tout ce qui est derrière le processus communicatif de départ en un minimum d'espace et de temps, en laissant intacts, autant que faire se peut, la fonction et l'effet voulus par l'auteur de l'original. Ceci explique la grande fréquence des traductions littérales dans les sous-titres, qui doivent non seulement être simples et immédiats pour permettre au public de lire et de comprendre rapidement, mais aussi être très riches en signification afin de pouvoir produire l'effet désiré sur le spectateur qui écoute le film en langue originale.

La première scène du filmLa vita è bella de Roberto Benigni, célèbre film à la fois dramatique et comique, fournit un exemple de cette richesse expressive des mots. La voix hors champ introduit l'histoire qui sera représentée sur l'écran en utilisant des mots simples et des phrases qui s'enchaînent tout naturellement ; en étant attentif au ton et au rythme de la voix,le spectateur entend, en italien, la langue originale :

" Cette histoire est simple et pourtant elle n'est pas facile à raconter. Comme un conte, elle est douloureuse, et comme un conte, elle est pleine de merveilleux et de bonheur. "

En traduisant cette même phrase dans les sous-titres, pour rendre lemphase de la voix et pour obtenir dans le minimum d'espace la totalité de l'effet et de l'impact communicatif que l'incipit du film a sur le public, le traducteur s'est dirigé vers un choix lexical ciblé et a rendu par un seul mot tout ce que la voix du narrateur hors champ véhicule de dit et de non-dit, d'informatif et d'émotif:

Cette histoire est simple.
Pourtant, elle est difficile
À raconter.
Comme un conte,
elle est triste.
Et comme un conte, elle regorge
de merveilles et de bonheur.

Au " pleine " du doublage correspond " regorge " dans les sous-titres qui, sans altérer le message de l'original au niveau de la signification, enrichit et charge demphase une phrase qui, dans sa simplicité, veut transmettre toute l'essence du film et capte l'attention du public dès le début.

En ce qui concerne la seconde étape dans la composition des sous-titres, nous savons que la réduction textuelle imposée dans les limites espace-temps entraîne une contraction notable du texte original (environ 50-70 %). Naturellement il n'existe pas de règles fixes qui enferment la liberté du traducteur dans des schémas rigides ; comme il arrive toujours pour la traduction, tous les choix varient d'un film à l'autre, d'une histoire à l'autre. Toutefois, l'expérience et les exigences pratiques nous apprennent que les répétitions de phrases et de mots qui apparaissent dans le texte original (sans que le dialogue n'en soit alourdi pour autant) doivent être coupées dans les sous-titres, car les répétitions, de même que tout type de redondance, ne feraient qu'occuper de l'espace inutile sans fournir davantage d'informations nécessaires à la compréhension de l'histoire.

Un exemple très éloquent figure lui aussi dans la scène initiale du film La vita è bella, lorsque Guido et Ferruccio sont dans la voiture et se rendent compte de la panne :

VERSION ORIGINALE it. VERSION SOUS-TITREE fr.
FERRUCCIO () Oh, si sono rotti i freni! Si sono rotti
i freni !
Il n'y a plus de freins
freins!
GUIDO Ho capito! J'ai compris
FERRUCCIO Ohnon funziona Guido!Guido Ils ne marchent plus
GUIDO (urla) Gira! Gira! Frena! Frena! Freine !

Freine !

En outre, même s'ils ne sont pas redondants, sont éliminés aussi les éléments qui ne sont pas considérés comme nécessaires à la compréhension de l'histoire.

Des opérations de ce type sont plutôt subjectives et présupposent une parfaite connaissance des mécanismes narratifs du film en question. Il peut arriver, en effet, que le traducteur se trouve face à des morceaux de texte très denses et qu'il soit donc obligé d'omettre des parties importantes, voire indispensables. Pour cette raison, le traducteur doit toujours considérer le texte du film dans sa totalité avant de passer au travail de traduction proprement dit de manière à pouvoir insérer, éventuellement, dans d'autres segments de texte, les éléments essentiels omis pour les raisons énoncées ci-dessus, en anticipant ou en retardant la présentation par rapport à la version originale. Cependant, il reste que le traducteur doit se confronter avec un type de texte caractérisé par un haut niveau de contextualisation situationnelle et culturelle et qui est constitué essentiellement par des dialogues tendant à reproduire des modèles de langue normalement existants dans la vie quotidienne. Pour cette raison, lorsqu'il traduit des dialogues en vue du sous-titrage, le traducteur-adaptateur doit privilégier l'aspect illocutif du texte, en visant à reproduire les actes linguistiques dans la langue d'arrivée sur la base d'une analyse attentive des éléments pragmalinguistiques présents (Bollettieri Bosinelli, R.M., Traduzione multimediale per il cinema, la televisione e la scena ; 1996 ; CLUEB; Bologna : 328).

L'autre opération typique du processus de rédaction des sous-titres est la conversion du canal oral en canal écrit. Cela porte inévitablement à certaines considérations d'ordre pratique et à certaines questions tout à fait légitimes. En effet, si cette conversion est indéniable d'un point de vue matériel,il est par ailleurs naturel de se demander si la langue des sous-titres est une langue écrite ou une transcription de la langue parlée ; en d'autres termes, si le traducteur en affrontant le processus de rédaction du texte écrit et traduit (le sous-titre) s'est mis dans la position de celui qui doit respecter les règles et les paramètres typiques de l'écrit ou si, au contraire, il se permet de transposer par écrit la langue et les caractéristiques typiques du langage parlé commun. Le traducteur-adaptateur devrait reproduire un type de langue qui, bien que n'étant pas définissable comme transcription du langage parlé, garde de celui-ci suffisamment de traits caractéristiques pour être associée à la scène que l'on voit à l'écran.

Dans cet article nous avons tenté de traiter les aspects et les difficultés relatives à la traduction au cinéma, en nous intéressant particulièrement aux sous-titres. Prendre acte de la diversité non seulement des langues mais aussi, et surtout, des cultures, nous a montré l'importance - pour un traducteur - de connaître à fond la langue et la matière sur lesquelles il doit travailler ainsi que le public auquel il s'adresse, sans oublier de tenir compte de la vision du monde de ce public. Nous en avons déduit, par conséquent, que, pour qu'il puisse réaliser une bonne transposition, un traducteur doit posséder de nombreuses qualités car, dans l'opération traduisante, il n'y a pas que des mots qui sont en jeu : il s'agit de transférer d'une langue à une autre une grande quantité d'allusions qui vont au-delà des connaissances et des équivalences linguistiques. Tout cela, naturellement, est encore plus vrai quand le domaine à l'intérieur duquel opère le traducteur est aussi circonscrit et aussi parsemé d'embûches que celui des sous-titres ; l'habileté du traducteur se mesure à sa capacité à condenser en peu de lignes le dit et le non-dit, l'explicite et l'implicite du discours oral.

Le rôle du traducteur dans la création des sous-titres a été défini comme celui d'un " médiateur culturel "[4]. Cette expression apparaît pour la première fois dans l'œuvre de S. Bochner" The Mediating Person : Bridges between Cultures " (1981) et le psychologue australien Taft (ibidem : 53) définit en termes généraux le rôle du médiateur comme suit :

" A cultural mediator is a person who facilitates communication, understanding, and acting between persons or groups who differ with respect to language and culture. The role of the mediator is performed by interpreting the expressions, intentions, perceptions and expectations of each cultural group to the other, that is by establishing and balancing the communication between them. In order to serve as a link in this sense, the mediator must be able to participate to some extent in both cultures. Thus a mediator must be to a certain extent bicultural ".

Selon Taft (ibidem : 73) pour agir comme médiateur culturel, une personne doit posséderdes connaissances pertinentes à chaque culture :

(a)   connaissance de la société : l'histoire, le folklore, les traditions, les valeurs, les interdits, etc. ;

(b)  qualités de communication : au niveau écrit, oral et non verbal ;

(c)  qualités techniques : liées au rôle qu'il joue dans sa profession (par exemple, la connaissance de l'ordinateur et des normes qui régissent son travail) ;

(d)  qualités sociales : connaissance des normes qui régissent les relations dans la société, compétence au niveau émotionnel, etc.

Toujours dans une optique générale, le médiateur (en tant que figure type)ne doit pas seulement posséder" two skills in one skull " (" deux capacités dans un seul cerveau " ; ibidem : 53) mais il doit aussi être prêt à varier sa propre orientation culturelle. Il devrait donc avoir développé un niveau élevé de sensibilité interculturelle. Toutes ces caractéristiques sont celles qu'un bon traducteur devrait posséder :voilà pourquoi Basil Hatim et Ian Mason sont allés plus loin dans l'analyse de cette notion et dans le chapitre d'un livre consacré à la problématique de la traduction, ils ont ajouté que :

" The translator is first and foremost a mediator between two parties for whom mutual communication might otherwise be problematic - and this is true of the translators of patents, contracts, verse or fiction just as much as it is of the simultaneous interpreter, who can be seen to be mediating in a very direct way " (The Translator as Mediator, 1990 : 223).

Comme nous venons de le dire, le traducteur doit avant tout avoir une vision biculturelle ; sa tâche consiste à identifier et à résoudre les disparités entre le signe et la valeur entre les cultures. Il doit, en outre, être un lecteur critique, c'est-à-dire un lecteur attentif du texte dans la langue de départ ; comme il a la possibilité de lire le texte avant de le traduire, il a le pouvoir d'aider le lecteur en rédigeant à son intention un texte clair.

A la lumière de ces idées, notre traducteur-adaptateur devra donc utiliser toutes les ressources qu'il possède pour rendre son travail efficace en termes de compréhension et conforme aux exigences du canal de transmission en question, le cinéma, dont l'accès doit être permis à un public très hétérogène. Cependant, s'il est vrai que le traducteur est toujours capable de trouver une solution satisfaisante aux problèmes traductifs auxquels il est confronté, la traduction en vue du sous-titrage n'arrive pas toujours à transmettre au public récepteur le même esprit et les mêmes intentions que la version originale. Un exemple très éloquent est le film La vita è bella de Roberto Benigni. La version originale et la version sous-titrée sont sans commune mesure. Le texte imprimé sur le grand écran ne pourra jamais reproduire la charge émotionnelle qui anime tout le film, les variations de ton et les gestes qui constituent le support aux dialogues des acteurs ni l'accent dans la langue de départ. Bien qu'ils ne soient pas toujours indispensables pour la compréhension, tous ces détails sont les composants essentiels d'un film.

BIBLIOGRAPHIE

         BALBONI, Paolo : Parole comuni culture diverse. Guida alla comunicazione interculturale; Saggi Marsilio, Padova, 1999;

         BETTETINI Gianfranco : Cinema, lingua e scrittura, Bompiani, Milano, 1968 ;

         BETTETINI Gianfranco : La conversazione audiovisiva, Bompiani, Milano, 1984 ;

         BOLLETTIERI BOSINELLI, Rosa Maria et HEISS Christine : Traduzione multimediale per il cinema, la televisione e la scena ; Atti del convegno internazionale, Forlì, 26-28 ottobre 1995; CLUEB; Bologna ; 1996

         BOLLETTIERI BOSINELLI, Rosa Maria, BACCOLINI R. e GAVIOLI L. : Il Doppiaggio, trasposizioni linguistiche e culturali ; CLUEB, Bologna, 1994 ;

         DRIES, Josephine : Dubbing and Subtitling, Guidelines for production and distribution, The European Institute for the Media ; 1995 ;

         GOTTLIEB, Henrik : Subtitles, Translation & Idioms, PhD Thesis, Main Volume, Center for Translation Studies and Lexicography, Department of English, University of Copenaghen,1997 ;

         HATIM Basil, Mason Ian, " Discourse and the Translator " ; Longman, Harlow, 1990 ;

         JAKOBSON, Roman : Saggi di linguistica generale, Feltrinelli, Milano, 1966 ;

         LEDERER Marianne, La traduction aujourd'hui, Hachette, Paris, 1994 ;

         LUYKEN, Georg - Michael : Overcoming Language Barriers in Television, Dubbing and Subtitling for the European Audience,The European Institute for the Media, 1991 ;

         ULRYCH Margherita, Focus on the Translation in a Multidisciplinary Perspective, Unipress, Padova, 1999 ;

         ULRYCH Margherita, Tradurre, un approccio multidisciplinare ; UTET, Libreria, Torino, 1997 ;

         VOLLI, Ugo : Il libro della comunicazione. Idee, strumenti, modelli., il Saggiatore, Milano, 1994 ;

         VOLLI, Ugo : Manuale di semiotica, Editori Laterza, Bari, 2000 ;


[1] Zibaldone, dans G.Leopardi, Tutte le opere, II, Florence, Sansoni, 1976 : 1949 s.

[2] Roman Jakobson, dans Saggi di linguistica generale, trad. it., Feltrinelli, Milano, 1966 : 59-61

[3] Henrik Gottlieb : Subtitles, Translation & Idioms, PhD Thesis, Main Volume, Center for Translation Studies and Lexicography, Department of English, University of Copenaghen ,1997 : 108

[4] Margherita Ulrych, Tradurre, un approccio multidisciplinare ; UTET, Torino, 1997 : 31









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